relatif, et au moyen des mêmes dessins que celle du lied.
Ici, au lieu du développement classique de la
sonate, c’est le lied qui apparaît de nouveau, en
fa mineur, mais traité en fugue, et avec une
assez notable continuité pour lui laisser la valeur
d’une partie médiane d’andante :
etc.
admirable et mystérieuse méditation qui se
déroule lentement comme une tombée de crépuscule,
s’étageant en teintes de plus en plus
sombres.
Alors c’est l’allegro qui reprend la parole et qui, secouant le nocturne manteau que le lied vient de revêtir, s’efforce, en un développement ascensionnel, de remonter vers les régions lumineuses. — Il n’y parvient pas ; il ne peut, en sa réexposition, que soulever, çà et là, les sombres voiles, et il faudra la douce et calme imposition terminale du lied vainqueur pour ramener, avec la tonalité principale, la lumière tant désirée.
Qu’on veuille bien me permettre, afin de me faire mieux comprendre, de donner ci-contre un schéma plastique de ce qu’il est si difficile d’expliquer par des mots ; on saisira plus clairement