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superbe derrière, d’un satin éblouissant de blancheur, qui offre au bas des reins un vaste champ d’opération au martinet.

L’abbesse, que j’accompagne, s’avance vers la belle croupe, et vient la fustiger sévèrement sans préambule. Les lanières s’envolent et retombent vigoureusement maniées, froissant et rougissant le blanc satin. Elle applique ainsi vingt coups de fouet très sévères, sans que la fière Yolande manifeste la moindre émotion.

La prieur fatiguée me passe l’instrument, que je manie aussitôt avec une extrême rigueur ; j’applique dix coups, qui résonnent sur la peau tendue comme sur du bois, sans qu’on entende une plainte, et sans que le derrière fasse un mouvement, bien que la surface soit toute rouge. J’applique le onzième entre les fesses, cinglant la raie, j’obtiens un léger frémissement ; je recommence, les fesses s’écartent brusquement, trois, quatre, cinq fois, ce cul s’agite inquiet, mais la hautaine jeune fille se tait toujours. Je reprends à travers les fesses, mesurant les coups, les espaçant, cinglant deux fois le même sillon, les lanières retombent avec une telle force,