Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/174

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 164 —


chaque fois avec force, les cuisses serrées, tenant la bride en main, comme pour maintenir sa monture. Bientôt sous un redoublement de coups rudement cinglés, qui fendillent la peau, elle laisse le trot pour prendre un canter. Enfin c’est un galop échevelé, sous une grêle de cinglantes apostrophes ; il semble que lady Rider va être désarçonnée, ses seins sautent sur sa gorge, son derrière se secoue ; puis ses cuisses serrent les flancs de la monture, ses fesses se trouent de deux grandes fossettes, elle s’arrête, se frotte lascivement sur le velours de la selle ; la fouetteuse suspend son stimulant exercice, et se dressant sur la pointe des pieds, elle vient mordiller les fesses de la cavalière, qui chancelle pâmée sur sa monture.

Quand lady Rider est descendue de cheval, la présidente du club se tourne vers moi, et me demande si les aimables pratiques, auxquelles je viens d’assister, ne m’ont pas inspiré le désir d’éprouver à mon tour les délices du fouet. J’avais pour ne pas répondre oui, de trop bonnes raisons, je répondis donc le plus timidement que je pus, que pour aujourd’hui