chaque fois avec force, les cuisses serrées,
tenant la bride en main, comme pour maintenir
sa monture. Bientôt sous un redoublement
de coups rudement cinglés, qui fendillent
la peau, elle laisse le trot pour prendre
un canter. Enfin c’est un galop échevelé,
sous une grêle de cinglantes apostrophes ;
il semble que lady Rider va être désarçonnée,
ses seins sautent sur sa gorge, son derrière
se secoue ; puis ses cuisses serrent les flancs
de la monture, ses fesses se trouent de deux
grandes fossettes, elle s’arrête, se frotte lascivement
sur le velours de la selle ; la fouetteuse
suspend son stimulant exercice, et se
dressant sur la pointe des pieds, elle vient
mordiller les fesses de la cavalière, qui chancelle
pâmée sur sa monture.
Quand lady Rider est descendue de cheval, la présidente du club se tourne vers moi, et me demande si les aimables pratiques, auxquelles je viens d’assister, ne m’ont pas inspiré le désir d’éprouver à mon tour les délices du fouet. J’avais pour ne pas répondre oui, de trop bonnes raisons, je répondis donc le plus timidement que je pus, que pour aujourd’hui