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on nous réservait. Je fus vite renseigné sur le sort qui nous attendait, ma maîtresse et moi. Deux furies, armées de verges, se postent, l’une derrière lady Loverod, l’autre derrière moi, et commencent sur nos fesses la première partie du supplice, tandis que par devant, deux autres furies exécutent la seconde. Celle qui est devant ma maîtresse, a glissé deux doigts (elle sait aussi bien que moi qu’un seul ne suffirait pas), dans le sanctuaire de l’amour, et la branle à tour de bras ; la présidente prend mon gros priape dans sa main, le serre à l’écraser, et le secoue rudement ; elle le branle ainsi pendant une demi-minute, au bout de laquelle, il lance sa liqueur en jets saccadés, qui jaillissent jusque sur la figure de lady Loverod, qui jouit en même temps. Jusqu’ici, n’étaient-ce les cuisantes morsures des verges, qui me déchirent la peau, le supplice n’est pas trop désagréable.

Les deux branleuses cèdent la place à deux autres, ainsi que les deux fouetteuses, et les quatre enragées reprennent devant et derrière leurs victimes les violents exercices de leurs devancières. L’issue ne se fait pas trop at-