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séant et huit jours sans pouvoir utiliser mon outil.

Le lendemain, lady Loverod partait pour une de ses terres, me laissant un billet qui, comme vous le savez, équivalait à un congé. Vingt-quatre Flagellantes, bien que tenues au secret par leur plus grand intérêt, connaissant mon sexe, il m’était difficile de conserver auprès de ma maîtresse, une fonction de lectrice.

Depuis que j’ai repris mes habits d’homme, je revois souvent lady Loverod qui est revenue de ses terres, et qui est toujours la clubwoman la plus assidue des « Flagellantes : ». C’est toujours après une séance du Club, que ma maîtresse, qui me fait des visites quotidiennes, est le plus ardente ; et je vous prie de croire que ces jours-là, nous ne perdons pas notre temps en babioles, et que le chômage n’est pas de saison ; et lorsque son fidèle serviteur, celui qu’elle aime par-dessus tout, même plus que son Club, celui qu’on punit là-bas par l’épuisement, et qu’on menaça d’un horrible attentat, est en détresse, lady Loverod me raconte la séance, et le gaillard, qui prête à ce récit une oreille at-