vrant en entier le dos merveilleux. Tout le
long des reins du plus blanc satin, court un
sillon profond, qui partage sous une taille
de guêpe, que fait ressortir la saillie des hanches,
une ample mappemonde, et deux globes rebondis,
arrondis en forme de pomme, soutenus
par deux cuisses d’une coupe sculpturale, et
par deux jambes moulées, fines et délicates ;
pendant que je m’extasie devant ces beautés
parfaites, Juliette épingle la chemise dans le
haut, puis je passe devant.
Avant de relever la chemise par devant, je plonge mes regards ravis sur un trésor adorable. Douillettement couchés dans un nid de dentelles qui ornent le haut de la chemise, deux superbes tétons de neige dure, appuyés sur le rebord, émergent ronds et fermes, pointant fièrement leurs petits boutons de rose. La tentation est bien forte ; je voudrais les manger de caresses, les prendre dans mes lèvres, les rouler sous ma langue, les sucer, les mordre ; mais c’est du fruit défendu, et je les quitte à regret, pour relever la chemise. J’y mets le temps, par exemple, ne découvrant que peu à peu les ravissants trésors de ce corps adorable ; au haut des cuisses,