Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 49 —


sert du gland, comme du bout d’un gros doigt, pour le porter sur le bouton ; je l’entoure de mon bras droit et la bouche sur la bouche, nous repartons pour Cythère…

Flic, flac, flic, flac, les lanières cinglent le cul de la délinquante ; nos lèvres se désunissent, pour porter nos regards sur le gracieux tableau que nous avons en face, sans que Juliette, qui tient toujours la colonne dans ses doigts, cesse son voluptueux frottement.

« Flic, flac, aimez-vous le fouet, aimable Noélie ? flic, flac, si ceci est de votre goût, vous serez servie à souhait, mignonne. Flic, flac, votre derrière, avec ses plaisantes mines, semble solliciter les caresses des lanières ; flic, flac, vous en voulez, ma belle, flic, flac vous en aurez, flic, flac, tant que vous en voudrez, flic, flac, et même davantage. »

La fustigée vocifère, implorant sa grâce, mais ses lamentations ne font qu’exciter la fureur de la fouetteuse, dont les yeux, qui luisent comme des escarboucles, lancent des étincelles de luxure, et qui redouble de vigueur, meurtrissant à chaque coup la belle

4