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sourciller, paraissant au contraire prendre à ce jeu un plaisir extrême. Les lanières, maladroitement maniées, mais avec toute la force de son petit bras, retombent partout, froissant le doux satin. Beatrix pousse des cris plaintifs et se tortille sous les coups. Marthe, avec ses dessous toujours épinglés, montre dans l’encadrement de la fente du pantalon le coin rouge de son derrière fessé ; chaque fois qu’elle brandit l’instrument, la fesse droite, suivant le mouvement du bras, monte et descend, faisant faire au petit cul les plus plaisantes mines.

Madame Tannecuir, suspendant la correction, installe la brunette au lieu et place de la blondine, et donne à celle-ci le martinet, pendant qu’on descend le pantalon de Marthe, mettant à nu un gros postérieur rouge et blanc, dodu, large, offrant un ample champ d’exercice, la tendre et douce Béatrix, qui a les yeux pleins de larmes, malgré la sévérité qu’a déployée son impitoyable compagne, applique le martinet avec toute l’indulgence de son bon petit cœur de tendre blonde. Son petit postérieur tout nu, cramoisi, ne bouge pas, tant les moulinets de son petit

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