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es vacances allaient commencer,
et suspendre pendant deux mois
nos douces pratiques. Depuis
qu’elle avait reçu le fouet des
mains de Mme Tannecuir, mademoiselle Hélène,
l’ardente sous-maîtresse, regardait son bourreau
d’un œil fort tendre, et recherchait toutes les
occasions de s’en faire remarquer.
Il y avait un mois que ce manège durait quand un beau jour, trouvant sa maîtresse dans un couloir très sombre, n’y tenant plus, elle lui saute au cou, l’embrasse passionnément, se collant à elle, et l’étouffant sous ses caresses. Juliette remuée par les tendresses qu’on lui prodigue, se laisse embrasser volontiers, éprouvant une douce émotion à se sentir aussi tendrement aimée, et lui rend