Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 72 —


se trémoussent, sautent, s’écartent, laissant voir au bas de la raie le petit trou brun, restent un moment ouvertes, puis se referment, serrées étroitement, se trouent de deux fossettes, gigotent serrées, se dandinent lascivement, puis s’écartent brusquement et restent épanouies. Quand Juliette se retire de l’embouchure, on aperçoit la grotte béante, et tout autour les frisons dorés, constellés de perles brillantes.

La patiente lâche les bords du pantalon, la fente se referme, le cul disparaît, les jupes retombent, elle glisse du fauteuil, se retourne, et je reconnais sans le moindre étonnement, mademoiselle Hélène la figure empourprée, qui se jette au cou de sa bienfaitrice et la mange de baisers. Puis s’agenouillant brusquement devant Juliette, elle disparaît aussitôt sous les jupes. J’eus un moment l’intention de les déranger dans leur tendre duo, mais puisque je n’étais pas intervenu dans la première affaire, il n’était que juste que je laissasse la seconde se terminer à la satisfaction des deux parties. Bientôt en effet Juliette manifestait par des soupirs, dont je connaissais bien l’origine, pour les avoir sou-