Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 107 —


nous retrouver dans la chambre, mais ses blessures trop récentes, n’étant pas cicatrisées, la mignonne nous aida une fois de son doux velours, puis elle regagna sa chambre, pour y prendre une bonne nuit de repos. Une partie de la nuit se passa en jeux variés ; puis nous prîmes, enlacés, un long repos jusqu’au matin. Quand nous nous réveillons, dans une aimable causerie, nous prenons nos dispositions pour nous arranger une existence agréable, et après le coup de l’étrier, je prends congé de mon adorable maîtresse.

Outre toutes mes nuits que je lui consacre, souvent agrémentées de la présence de sa bien-aimée soubrette, l’aimable princesse, dans une toilette exquise, vient de temps en temps me surprendre chez moi, et jamais nous ne nous séparons sans avoir échangé les plus douces caresses. Tantôt je viens sous ses jupes, elle debout, moi