Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/21

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Tiens donc bon belle Madeleine,
Tiens donc bon belle Madelon.


Une même, plus enragée que les autres, s’attaquant à la perruque, lui arracha cinq ou six poils noirs.

Ça ne dura qu’un moment ; dès que la culbutée fut debout, voyant une grosse fille rousse, qui enroulait les poils arrachés autour de son doigt, elle bondit sur elle, l’empoigne à bras le corps, la renverse dans son bras gauche, lui passe brutalement la main sous les jupes, qui remontèrent jusqu’à mi-cuisses, et tandis que la fille, ainsi empoignée, criait miséricorde elle lui secoua vivement la toison, lui arrachant une touffe de poils roux, qu’elle brandit en s’écriant :

— Je les voulais pour remplacer ceux qu’elle m’a volés, mais ça n’irait pas avec mes poils noirs, cette queue de vache qu’elle a sur le ventre.

Toute la galerie de rire, et moi aussi, mais je leur défendis de s’amuser ainsi, des culbutes tant qu’elles voudraient, pourvu qu’elles fissent leur besogne, mais il ne fallait pas que ça dégénérât en crépage de chignons, ni que ça durât toute la journée.

Je me demandais comment je pourrais entre-