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Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/154

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nir demeurer au palais, chose qui pouvait se faire, puisqu’outre qu’elle avait avec elle une pareille, Bérenza étant marié, elle se trouverait conséquemment dans une situation décente, auprès de deux femmes qui ne la quitteraient point. Cet arrangement ne souffrait aucune objection ; et Henriquez en fut si enchanté, qu’il permit à peine à son frère de finir sa phrase, et s’élança hors de l’appartement, pour courir faire part à son amie, de la proposition du Comte, en l’implorant, de l’air le plus tendre, pour qu’elle y consentît. Cette charmante fille, pleine d’innocence, ne crut pas devoir refuser une pareille consolation à son cher Henriquez, et le cœur de celui-ci fut extrêmement soulagé par cet acte de complaisance.

Le soir du même jour, Lilla ac-