Page:Dante - L’Enfer, t. 1, trad. Rivarol, 1867.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


NOTES SUR LE SEIZIÈME CHANT


[1] Les deux voyageurs coupent toujours le cercle par son diamètre : ils suivent le ruisseau qui va se perdre dans le centre, et y forme par sa chute une cataracte.

[2] Guido Guerra commandait 400 chevaliers florentins, tous de faction guelfe, à la bataille de Bénévent, remportée par Charles d’Anjou sur Mainfroy. C’est à sa valeur qu’on attribua la victoire. Charles y gagna le royaume des Deux-Siciles, et aida Guido à rentrer dans Florence ; ils y rétablirent les Guelfes, et les Gibelins en furent chassés. Comme Dante avait été élevé dans le parti guelfe, Guido Guerra, par le grand rôle qu’il y avait joué, était un homme bien respectable à ses yeux.

[3] Tegiao Aldobrandini était de la maison des Adhémars. Si les Guelfes avaient suivi son conseil, ils n’auraient pas été battus à Monte-Aperto. (Voy. le chant X, note 4.)

[4] Jacques Rusticuci, Florentin, d’une famille peu remarquable, mais fort riche, se distingua par son courage et sa libéralité. Ayant été contraint de se séparer d’une femme trop querelleuse, il tomba dans le désordre qu’on expie au septième cercle. Ces trois ombres rôdent sans cesse en parlant à Dante, parce qu’il ne leur est pas permis de rester en place, ainsi qu’on a vu au chant XV.

[5] Guillaume Borsier, homme de bonne société, chéri de tous les princes d’Italie. Boccace raconte une de ses facéties dans la huitième Nouvelle de la première Journée.

[6] Cette coupe de phrase dessine mieux l’attitude