Page:Dante - L’Enfer, t. 2, trad. Rivarol, 1867.djvu/90

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Quelques personnes demanderont peut-être pourquoi l’Enfer n’a pas été traduit en vers. C’est qu’un poëme national, hérissé de notes et tout en dialogues, n’aurait pu se faire lire en vers d’un bout à l’autre, soit qu’on gardât les dit-il et les répondit-il, soit qu’on les supprimât ; d’ailleurs, il fallait que la traduction servit sans cesse de commentaire au texte ; ce qu’on ne peut attendre que de la prose. L’Enfer pouvait être traduit en vers par fragments ; mais il s’agissait ici de le faire connaître tout entier.