Page:Dante - La Divine Comédie, traduction Lamennais volume 2, Didier, 1863.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
153
CHANT VINGTIÈME.


NOTES DU CHANT VINGTIÈME


2-20-1. « Je cessai de l’interroger, quelque désir que j’en eusse encore. »

2-20-2. Par l’espace que ne remplissaient pas les âmes étendues à terre.

2-20-3. Qui chasse hors de soi, se purifiant par des pleurs, le péché qui infecte le monde entier : l’avarice.

2-20-4. Approchant trop du bord escarpé et sans parapet.

2-20-5. Le mouvement céleste par l’influence duquel la louve maudite sera forcée de sortir du monde.

2-20-6. Saint Nicolas, évêque de Mire, dota trois jeunes filles, pour les garantir des périls qui menaçaient leur chasteté.

2-20-7. La race Capétienne, qui succéda dans le royaume de France, aux Carolingiens.

2-20-8. Le froc.

2-20-9. La Provence, apportée en dot à Charles d’Anjou, frère de Louis XI, par la fille de Raymond Bérenger.

2-20-10. « Pour réparer leurs injustices. » L’ironie se continue dans le tercet suivant.

2-20-11. Conradin, fils de Conrad, et légitime héritier de la couronne des Deux-Siciles, ayant été défait et pris en combattant contre Charles d’Anjou, celui-ci, sacrifiant cette victime à son ambition le fit périr sur un échafaud.

2-20-12. Saint Thomas d’Aquin. On disait que Charles l’avait fait empoisonner, dans la crainte qu’il ne fût contraire à ses intérêts dans le concile de Lyon. Renvoya, parce qu’originairement toutes les âmes viennent du ciel.

2-20-13. Charles de Valois ; il vint en Italie en 1301. Envoyé par Boniface VIII à Florence pour la pacifier, il trompa les Florentins, et, sous prétexte de rétablir l’ordre exerça toute sorte de cruautés.

2-20-14. La trahison.

2-20-15. Charles, fils de Charles Ier, roi de Sicile et de Pouille, sortit de France, en 1282, pour tenter de reconquérir la Sicile, et, dans un combat qu’il soutint contre Roger d’Oria, amiral du roi d’Aragon, fut fait prisonnier sur son navire. Il eut une fille nommée Béatrice, qu’il vendit à Azzo VI d’Esté pour trente mille, ou, selon d’autres, pour cinquante mille florins.

2-20-16. Anagni, où Étienne Colonne s’empara de Boniface VIII, par ordre de Philippe le Bel.