Page:Dante - La Divine Comédie, traduction Lamennais volume 2, Didier, 1863.djvu/353

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.
341
CHANT ONZIÈME.


CHANT ONZIÈME


1. O souci insensé des mortels, que fautifs sont les syllogismes qui te font battre en bas les ailes !

2. Qui suivant le droit, qui les aphorismes [1] et qui le sacerdoce, s’en allait, et qui à régner par force ou par sophismes,

3. Qui à voler, qui aux affaires civiles, qui enfoncé dans les plaisirs de la chair, se fatiguait, et qui se plongeait dans l’oisiveté,

4. Tandis que moi, dégagé de toutes ces choses, en haut avec Béatrice j’étais si glorieusement accueilli dans le ciel.

5. Lorsque chacun fut revenu au point du Cercle où auparavant il était fixé comme un cierge dans un chandelier,

6. J’entendis, au dedans de cette lumière qui premièrement m’avait parlé, et qui devint plus vive, commencer en souriant :