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… Ici rien ne défend de nommer les esprits, puisque nos traits
sont si cruellement effacés. (P. 227.)
sont si cruellement effacés. (P. 227.)
CHANT VINGT-QUATRIÈME
es paroles n’arrêtaient pas la marche, et la marche
n’arrêtait pas les paroles ; nous avancions rapidement comme un vaisseau poussé par un vent favorable : les ombres, qu’on aurait crues deux fois
mortes, étonnées de ce que je vivais encore, montraient dans leurs yeux enfoncés toute l’admiration
qu’elles éprouvaient.
Je continuai de parler et je dis : « Cette ombre, à cause de nous, va en avant plus lentement qu’elle ne le ferait seule ; mais dis-moi, si tu le sais, ajoutai-je, où est Piccarda ? Dis-moi, dans cette foule d’esprits qui me