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Alors la lueur sainte s’écria d’une voix terrible… (P. 374.)

CHANT VINGT-SEPTIÈME


T out le Paradis alors chanta : Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit ! avec une telle mélodie, que ce chant m’enivrait : il me semblait voir l’univers entier se réjouir, et mon ivresse entrait dans mes sens par l’ouïe et par la vue. Ô bonheur, ô allégresse ineffable ! Ô vie entière d’amour et de paix ! Ô richesse assurée sans désir !

Devant moi, les quatre esprits paraissaient enflammés ; et celui qui était venu le premier commença à étinceler davantage, et se montra tel que serait Jupiter, si lui et Mars devenaient oiseaux et changeaient de plumage.