Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/19

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assez ;… il est vrai qu’il n’y a qu’un seul de tous leurs auteurs qui a pu avoir l’avantage (nous ne voudrions pas dire le déboire) de venir le premier.

Deuxième Question : — Ce travail a-t-il déjà été fait ? — Ici, nous commençons par avouer humblement qu’il ne nous a pas été donné de nous livrer à toutes les recherches que nous désirions faire pour nous assurer si ce recueil a déjà été traduit. Les causes qui nous en ont empêché ne tenant point à la littérature, nous croyons inutile de les faire connaître ici. En tout cas, parmi tout ce que nous avons cherché, nous n’avons rien découvert, et, dans notre âme et conscience, nous croyons arriver le premier pour la presque totalité de noire besogne. Nous n’avons, à notre connaissance, été précédé que pour un sixième de ce recueil, — le premier des six livres, —traduit par M. Delécluze comme partie poétique de la Fita Nuova (la Vie Nouvelle, ou la Jeune Viè) ; encore notre travail était-il commencé quand parut celui-ci. M. Villemaiu a traduit aussi quelques passages de ce même premier livre, dans son admirable étude sur Dante,