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CHAPITRE XVII.

DU CHAPITRE XVIIe DE M. WOLFF, OÙ IL AVANCE QUE, « RAVIR AU MINISTÈRE LE DROIT D’ADMINISTRER LES SACREMENTS, C’EST PORTER ATTEINTE À LA CHARGE ELLE-MÊME, ET EN COMPROMETTRE L’EXISTENCE. ».

Il est assez remarquable que l’auteur n’ait pas pu citer un seul passage de la Parole de Dieu pour établir que l’administration des sacrements doit se faire par le ministère. Lui ôter les dons, et lui attribuer le droit de s’emparer des formes extérieures, voilà ce qui va bien ensemble : mais il est très-singulier qu’il ne soit jamais entré dans la pensée de l’apôtre de proposer, comme remède, le système de l’auteur ; bien loin de là, dans une épître qui traite formellement le sujet de la Cène, le Saint-Esprit ne donne pas le moindre indice de la présidence du ministère ; mais tout le contraire. L’état de chose qui y est dépeint exclut toute idée d’un tel ordre ; et jamais, en y portant remède, l’idée de