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CHAPITRE II.

OBSERVATIONS SUR LE CHAPITRE SECOND DE M. WOLFF, OÙ IL PARLE DE LA VOCATION AU MINISTÈRE.

Il est vrai que le substantif vocation est appliqué à l’appel effectif de Dieu dans un sens général [1] : mais appelé ( comme adjectif) est appliqué dans le même sens aux chrétiens et au Ministère. Dans le premier chapitre de l’épître aux Romains, on voit au verset premier que Paul apôtre, était appelé : et au verset 7 que les saints à Rome étaient appelés. Le même terme est appliqué à la vocation à l’apostolat et à la vocation au salut.

  1. Je dis dans un sens général, parce que la seule application dans ce sens est relative aux Juifs ; et il est tout à fait faux de dire que vocation ϰλησις signifie l’appel effectif. Ce mot signifie, comme en français, un appel, une vocation. Sans doute, Dieu appelle les élus (Rom. VIII) ; mais il est si peu vrai que ce mot signifie l’appel effectif que Dieu adresse à tous ses élus, qu’il ne se trouve qu’une seule fois employé dans ce sens et neuf fois dans un sens plus général. Comme en français, le sens ordinaire de ce mot en grec exprime le caractère ou la condition que l’on est appelé a soutenir ou à embrasser, c’est-à-dire, la vocation. Les élus ont une vocation