Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/110

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tendez : de la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré ; et à vous qui entendez, il sera ajouté. 25Car à celui qui a, il lui sera donné ; et à celui qui n’a rien, cela même qu’il a lui sera ôté.

26Il dit aussi : Ainsi est le royaume de Dieu, [c’est] comme si un homme jetait de la semence sur la terre, et dormait et se levait, de nuit et de jour ; 27et que la semence germât et crût, sans qu’il sache comment. 28Car la terre produit spontanément du fruit, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, et puis le plein froment dans l’épi ; 29et quand le fruit est produit, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est arrivée.

30Il disait aussi : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? 31[Il est semblable] à un grain de moutarde, qui, lorsqu’il est semé sur la terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre. 32Et après qu’il est semé, il monte, et devient plus grand que toutes les herbes, et jette de grandes branches, de sorte que les oiseaux du ciel peuvent demeurer sous son ombre. 33Et par plusieurs paraboles de cette sorte, il leur annonçait la parole, selon qu’ils pouvaient l’entendre. 34Mais il ne leur parlait pas sans paraboles ; et en particulier il interprétait tout à ses disciples.

35Et en ce jour-là, le soir étant venu, il leur dit : Passons à l’autre bord. 36Et ayant renvoyé[1] la foule, ils le prennent dans une nacelle, comme il était, et d’autres petites nacelles aussi étaient avec lui. 37Et il se lève un grand tourbillon de vent et les vagues se jetaient dans la nacelle, de sorte qu’elle s’emplissait déjà. 38Et il était, lui, à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillent, et lui disent : Maître, ne te mets-tu pas en peine que nous périssions ?

  1. ou : laissé aller.