Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/206

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homme sévère : 21tu prends ce que tu n’as pas mis, et tu moissonnes ce que tu n’as pas semé. 22Et il lui dit : Méchant esclave, je te jugerai par ta propre parole[1]: tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai pas mis, et moissonnant ce que je n’ai pas semé ; 23et pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque, et à mon retour je l’eusse retiré avec l’intérêt ? 24Et il dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui la mine et donnez-la à celui qui a dix mines. — 25Et ils lui dirent : Seigneur, il a dix mines. — 26Car je vous dis, qu’à quiconque a, il sera donné ; et à celui qui n’a rien , cela même qu’il a lui sera ôté. 27Mais ceux-là, mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, amenez-les ici et tuez-les devant moi.

28Et ayant dit ces choses, il allait devant eux, montant à Jérusalem. 29Et il arriva, comme il approchait de Bethphagé, et de Béthanie, vers la montagne appelée des Oliviers, qu’il envoya deux de ses disciples, disant : 30Allez à la bourgade qui est vis-à -vis ; et y étant entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme n’est jamais monté, détachez-le, et amenez-le. 31Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous le détachez, vous lui direz ainsi : que le seigneur en a besoin. 32Et ceux qui étaient envoyés, s’en allant, trouvèrent [tout] comme il le leur avait dit. 33Et comme ils détachaient l’ânon, les maîtres de celui-ci leur dirent : Pourquoi détachez-vous l’ânon ? 34Et ils dirent : Le seigneur en a besoin. 35Et ils l’amenèrent à Jésus ; et ayant jeté leurs vêtements sur l’ânon, ils mirent Jésus dessus. 36Et comme il allait son chemin, ils étendaient leurs vêtements par le chemin. 37Et lorsqu’il était déjà proche, la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, se réjouissant, se mit à louer Dieu à haute voix, pour tous les miracles qu’ils avaient vus, 38disant :

  1. litt. : de ta bouche ; c’est-à-dire : de ce qui sort de ta bouche.