Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/551

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royale, une nation sainte, peuple [que Dieu s’est] acquis, pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; 10vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde.

11Bien-aimés, je vous exhorte, que comme forains et étrangers ; vous vous absteniez des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme, 12ayant une conduite honnête parmi les nations, afin qu’en cela même en quoi ils médisent[1] de vous comme de malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, à cause de vos bonnes œuvres qu’ils auront vues. 13Soyez donc soumis à tout établissement humain pour l’amour du seigneur, soit au roi comme étant supérieur à tous, 14soit aux gouverneurs comme à ceux qui sont envoyés de sa part pour punir ceux qui font le mal et pour louer ceux qui font le bien ; 15car c’est là la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens, comme libres, 16et non pas comme ayant la liberté [pour servir de] voile à la méchanceté, mais comme escales de Dieu. 17Honorez tous les hommes ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi.

18Vous, domestiques, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont fâcheux ; 19car c’est une chose digne de louange[2], si quelqu’un par conscience envers Dieu supporte des afflictions, souffrant injustement, 20car quelle gloire, si souffletés pour avoir mal fait, vous l’endurez ; mais si en faisant bien, vous souffrez, et que vous l’enduriez, cela est digne de louange[2] devant

  1. ou : tandis qu’ils médisent.
  2. a et b litt. : une grâce, ou : une chose dont on doit savoir gré (voir Luc VI, 34).