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préface.

« Éternel », dans l’Ancien Testament. Ce mot est rendu en français par « Seigneur », dans le Nouveau Testament, et se confond avec le même nom appliqué à Jésus, envisagé comme homme. « Dieu l’a fait, est-il dit, Seigneur et christ » (Act. II, 36). Ne doutant pas que ce mot ne soit souvent le nom propre de « Jéhovah », nous croyons rendre service au lecteur, en lui fournissant une liste des passages où κύριος présente ce sens ; ceux d’entre ces passages qui, sous ce rapport, paraissent plus ou moins douteux, sont suivis d’un point d’interrogation.


Matth. I, 20, 22, 24 ; — II, 13, 15, 19 ; — III, 3 ; — IV, 7, 10 ; — V, 33 ; — XXI, 3 (?), 9, 42 ; — XXII, 37, 44 ; — XXIII, 39 ; XXVII, 10 ; — XXVIII, 2.

Marc I, 3 ; — XI, 3 (?), 9 ; — XII, 11, 29, 29, 30, 36 ; — XIII, 20 ; — XVI, 20 (?).

Luc I, 6, 9, 11, 15, 16, 17, 25, 28, 32, 38, 45, 46, 58, 66, 68, 76 ; — II, 9, 9, 15, 22, 23, 23, 24, 26, 38, 39 ; — III, 4 ; IV, 8, 12, 18, 19 ; — V, 17 ; — X, 27 ; — XIII, 35 ; XIX, 38 ; — XX, 37, 42.

Jean I, 23 ; — XII, 13, 38.

Actes I, 24 (?) ; — II, 20, 21, 25, 34, 39, 47 (?) ; — III, 20, 22 ; — IV, 26, 29 (?) ; — V, 9, 19 ; — VII, 31, 33, 37, 49 ; — VIII, 25 (?), 26, 39 (?) ; — IX, 31 (?) ; — X, 4 (?), 14 (?) ; — XI, 8 (?) ; — XII, 7, 11 (?), 17 (?), 23 ; — XV, 17, 17.

Rom. IV, 8 ; — IX, 28, 29 ; — X, 9, 12, 13, 16 ; — XI, 3, 34 ; — XII, 19 ; — XIV, 11 ; — XV, 11.

1 Corinth. I, 31 ; — II, 18 ; — III, 20 ; — XIV, 21.

2 Corinth. III, 17, 18 (caractère particulier) ; — VI, 17, 18 ; — X, 17.

Hébr. I, 10 ; — VII, 21 ; — VIII, 2, 8, 9, 10, 11 ; — X, 16, 30, 30 ; — XII, 5, 6.

Jacq. V, 4, 11, 11.

1 Pierr. I, 25 ; — III, 12, 12, 15.

2 Pierr. II, 9 (?), 11 ; — III, 8.

Jude 5, 9.

Apoc. IV, 8 ; — XI, 15, 17 ; — XV, 3, 4 ; — XVI, 5, 7 ; — XVIII, 8 ; — XIX, 6 ; — XXI, 22 ; XXII, 5, 6.

Dans les Actes, le mot est employé d’une manière absolue et générale, et appliqué à Christ. Il en est de même dans les Épîtres en général. Voyez 1 Cor. VIII, 5, 6.

Nous avons hésité si nous devions traduire le mot λόγος ; par verbe ou par parole, l’emploi d’un nom féminin n’étant rien moins que désirable lorsqu’on parle de Dieu, de l’incarnation, de la création et de choses semblables. D’un autre côté, la liaison qui existe entre la parole de la révélation et la Parole personnelle, telle que cette liaison se trouve Hébr. IV, 12, 13, risque d’être perdue si l’on se sert du mot verbe. Cette dernière considération nous a engagés à employer le mot « parole », malgré sa forme féminine ; l’usage ôte d’ailleurs, en grande partie, l’inconvénient que peut avoir cette forme.

Après quelques hésitations, nous avons conservé le mot grec évangile, au lieu de nous servir des expressions bonne nouvelle ou heureux message, qui, bien qu’elles eussent donné plus exactement le sens du grec, nous ont paru trop dures et trop familières à la fois. Mais cet emploi que nous avons fait du mot évangile, n’est pas sans danger et exige que nous attirions l’attention du lecteur sur le sens propre de ce mot, ainsi que sur quelques faits qui s’y rattachent. On dit volontiers : prêcher l’évangile, ceci ou cela n’est pas l’évangile ; et on entend par « évangile » un certain système de doctrine. Cependant ce mot signifie