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AFRICAINE.

rieur, afin de trouver de l’eau douce ; nous perdîmes beaucoup de temps en recherches inutiles. La contrée que nous traversions était un peu moins aride que le pays que nous avions parcouru le jour précédent. Des collines, des vallons, et une vaste plaine de sable parsemés de quelques Mimosas, offraient à nos regards une variété que nous n’avions encore rencontrée nulle part dans le désert. Ce pays est borné à l’est par une chaîne de montagnes ou hautes dunes de sable qui a sa direction du nord au sud. Nous n’apperçûmes pas la moindre trace de travaux agricoles.

Vers les dix heures du matin, quelques personnes de la caravane voulurent aller à la découverte dans l’intérieur, et ce ne fut pas en vain. Elles revinrent bientôt nous apprendre qu’elles avaient apperçu deux tentes Arabes sur une petite élévation. Aussitôt nous dirigeâmes nos