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LA CHAUMIÈRE

Arrivés à la chaumière, je commençai par examiner tous les changemens que mon père y avait fait faire pendant ma maladie. La petite case qui se trouvait à l’ouest, fut celle que je choisis pour ma chambre à coucher : elle était proprement faite de paille et de roseaux encore verts ; mais la fenêtre d’où l’on découvrait toute la plaine des cotonniers, fut ce qui me plut davantage. Je m’occupai à nettoyer le parquet de nos appartemens, qui n’était autre chose que du sable dans lequel se trouvaient plusieurs racines et quelques brins d’herbe. Après quoi, j’allai visiter la petite basse-cour, où l’on avait mis depuis peu deux canards et quelques poules. Je fus fort contente de ces petits arrangemens ; je rentrai dans la case principale, afin de préparer le déjeuner. Après ce premier repas, nous reprîmes les travaux de la récolte du coton.