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AFRICAINE.

avaient mangé la moitié ; environ deux cents œufs de canards et de poules prêts à éclore, furent perdus en même temps que nos volailles, au nombre d’environ cent-cinquante.

Cette perte fut bien grande pour nous, qui comptions presque autant sur notre basse-cour que sur notre plantation ; cependant il fallut se résigner à ce nouveau malheur ; car à quoi nos lamentations auraient-elles pu servir ? le mal était fait, il ne nous restait plus qu’à prendre des mesures pour qu’un pareil accident n’eût plus lieu à l’avenir. La basse-cour fut aussitôt transportée à la nouvelle habitation, et nous eûmes soin de la faire entourer d’épines, afin d’empêcher les loups, les renards et les tigres d’en approcher. Nos deux poules et notre canard y furent placés, en attendant que nous pussions en acheter d’autres.

Notre nouvelle chaumière était comme