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XXXII


On nous a mis en subsistance, à Tunis, à la caserne des zouaves et ― naturellement ― on nous a fourrés en prison. Queslier, lui, avec les hommes en prévention, est détenu à la Kasbah.

Je m’y morfonds, dans cette prison, d’où je ne peux sortir qu’une heure et demie par jour, pour prendre l’air, et où je me trouve en tête-à-tête avec des hommes de différents corps qui passent leur temps à comparer les uns aux autres, partialement, les régiments auxquels ils appartiennent. Presque toujours ils se disputent. Quelquefois ils se battent. On dirait qu’il s’agit de choses sérieuses. Pauvres diables !


— L’affaire Queslier ne sera pas probablement appelée avant une quinzaine de jours, m’a dit un zouave, qui a un copain employé au tribunal, et qui vient d’entrer à la malle.

Il n’y est resté que deux jours. Malheureusement, car il était moins bête que les autres et, dans mon