Scène III
Ah ! ah ! monsieur le curé, je suis enchanté de vous trouver en bonne santé. J’avais appris que vous aviez été arrêté, ces jours derniers, et je craignais… Moi, vous savez j’avais quitté le quartier, j’avais été demander l’hospitalité à un de mes amis qui habite le centre. C’est moins exposé, vous savez, le centre ; dans les faubourgs, surtout celui-ci… (Apercevant M. de Ronceville.) Tiens, monsieur de Ronceville… Enchanté, vraiment… Vous aussi, n’est-ce pas, vous aviez abandonné le quartier ?
Pourquoi donc ? Pas du tout… Je suis un peu fataliste, monsieur Bonhomme.
Quelle imprudence !… Et vous portez un nom à particule…
C’est peut-être pour ça.
Ah ! charmant !… (À l’abbé.) Oui, figurez-vous, monsieur le curé, qu’aujourd’hui, ayant appris que