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Scène III


L’ABBÉ, MONSIEUR DE RONCEVILLE, MONSIEUR BONHOMME.
MONSIEUR BONHOMME, tout frétillant.

Ah ! ah ! monsieur le curé, je suis enchanté de vous trouver en bonne santé. J’avais appris que vous aviez été arrêté, ces jours derniers, et je craignais… Moi, vous savez j’avais quitté le quartier, j’avais été demander l’hospitalité à un de mes amis qui habite le centre. C’est moins exposé, vous savez, le centre ; dans les faubourgs, surtout celui-ci… (Apercevant M. de Ronceville.) Tiens, monsieur de Ronceville… Enchanté, vraiment… Vous aussi, n’est-ce pas, vous aviez abandonné le quartier ?

MONSIEUR DE RONCEVILLE.

Pourquoi donc ? Pas du tout… Je suis un peu fataliste, monsieur Bonhomme.

MONSIEUR BONHOMME.

Quelle imprudence !… Et vous portez un nom à particule…

MONSIEUR DE RONCEVILLE.

C’est peut-être pour ça.

MONSIEUR BONHOMME.

Ah ! charmant !… (À l’abbé.) Oui, figurez-vous, monsieur le curé, qu’aujourd’hui, ayant appris que