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(Masoudi, trad. Barbier de Meynard, V, 182 ; Cf. Schahrastâni, l. c., I, 168.)

« La vallée de Radwa est située au fond d’une montagne du même nom, près de Yanbo, entre cette ville et Médine. L’aspect mystérieux de ce vallon, ses grottes, ses gorges boisées se prêtaient bien à la légende de l’imam caché. » (Barbier de Meynard, Le Seid himyarite, Journal asiatique, 1874, II, 249 note.)

(19). Prolégomènes, II, 180.

(20). Sur la vie et l’œuvre de ce poète, voir la monographie de M. Barbier de Meynard dans le Journal asiatique, 1874, II, 159 et suiv.

(21). Nom de la mère de Mohammed, qui appartenait à la tribu hanéfite.

(22). Prairies d’or, V, 182.

Les derniers vers composés par le Seid mourant sont en l’honneur du Mahdi hanéfite :

« N’es-tu pas informé, et pourtant les nouvelles se propagent, n’es-tu pas informé des paroles que Mohammed adressa

« Au dépositaire de sa science, au guide du salut, Ali, tandis que Khawlah remplissait les fonctions de servante dans sa demeure ?

« Sache (lui disait le Prophète) que bientôt Khawlah te donnera un fils au caractère généreux, un brave, un héros ;

« Il se glorifiera du nom et du surnom dont je l’ai doté, et il sera le Mahdi après moi ;

« Il vivra longtemps ignoré des hommes et ils le croiront couché au fond du tombeau à Tîbah.

« Les mois et les années s’écouleront, et on le verra dans le vallon de Radwa, au milieu des panthères et des lions ;