Page:Darmesteter - Le Mahdi.djvu/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour empêcher les humeurs autour des yeux, selon les autres, en signe de piété. Il porte aussi le sceau de la prophétie, voir page 87 et note 63.

(55). « Quand même le monde n’aurait qu’un jour à vivre, certes Dieu prolongerait ce jour jusqu’à ce qu’il ressuscitât un homme à moi, ou un membre de ma famille, dont le nom sera le même que le mien, et dont le père portera le même nom que mon père. » (Prolégomènes, II, 162.) — Cette tradition date probablement du concurrent d’Almansor, le Mahdi Mohammed, qui était fils d’un Abdallah.

(56). Bosphore Égyptien, 8 juin 1884.

(57). « Il est bien remarquable, m’écrit l’éminent orientaliste de Leide, M. de Goeje, et preuve de sincérité que le Mahdi actuel ne se donne pas une généalogie fatimide » (Lettre du 13 mars 1885), — Cf. note 65.

(58). Voir la relation des prisonniers grecs cités plus bas, note 69.

(59). Voici une circulaire trouvée sur des prisonniers faits à la bataille de Kirbekan (9 février 1885) et qui, bien que n’émanant pas directement du Mahdi, est inspirée de son esprit et dénote à la fois l’énergie pratique et la foi de l’écrivain.

« Au nom du Dieu très miséricordieux et clément… Aux Scheikhs du Dar Monister, du Dar Robatat, etc. Il a été distribué vingt-cinq fusils à chaque village de votre pays et dans tous les districts des Shagyeh. Nul donc ne doit désormais venir à vous sans armes. Quiconque joindra votre camp sans porter un fusil recevra 200 coups de courbaches. Des hommes non armés ne servent à rien et ne font que manger les provisions ; de plus on peut les soupçonner d’être tièdes dans notre cause et de