nières elles sont un peu plus grosses. Des vaisseaux, rayés de barres parallèles au lieu de l’être par une ligne spirale, circulent dans toute la longueur des tiges et s’étendent assez pour pénétrer jusque dans la base des vessies ; mais ils ne se bifurquent pas pour s’étendre sur la surface dorsale et sur la surface ventrale comme dans les espèces précédentes.
Fig. 27. — Utricularia montana.
Vessie grossie environ 27 fois.Les antennes sont assez longues et se terminent par
une pointe fine ; elles diffèrent complétement de
celles que nous avons déjà
décrites en ce qu’elles ne
sont pas armées de poils.
Leur base se recourbe si
abruptement, que les extrémités de chacune d’elles
reposent de chaque côté sur
le milieu de la vessie, quelquefois même près du bord.
Leur base recourbée forme
ainsi un abri pour la cavité
où se trouve la valve ; mais
il existe toujours de chaque
côté un petit passage circulaire qui conduit dans la cavité, comme on peut le voir dans la figure 27, ainsi qu’un
passage étroit entre les bases des deux antennes. Comme les
vessies sont souterraines, la cavité dans laquelle se trouve
la valve aurait pu être bouchée par de la terre et de
menus débris ; la courbure des antennes est donc utile à
la plante. L’extérieur du col ou péristome ne porte pas
de poils comme celui des espèces précédentes.
La valve est petite et profondément inclinée ; le bord postérieur libre vient s’arc-bouter contre un col demi-circulaire et profond. Cette valve est assez transparente et