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Page:Daudet - Au bord des terrasses, 1906.djvu/66

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AU BORD DES TERRASSES


Mieux que le vent qui passe, en jonchant les allées,
L’orage d’un printemps d’amour,
Mieux que le tourbillon des abeilles ailées,
Tout l’essaim des peines d’un jour.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .



Rosée, ondée, étang obscur ou large fleuve,
À la mesure des douleurs
S’emplissant, s’épandant, afin que l’on abreuve
Son cœur aride avec ses pleurs !