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AU BORD DES TERRASSES


Le chapelet où tient ma tranquille prière,
Dans le suc hyalin de ses grains transparents ;
L’aiguille et les ciseaux de tâche coutumière
Et la plume et le dé, précieux et différents.

J’offre encor mon sommeil que hante l’autre vie,
À ceux aimés qui s’endormirent avant moi
Pour ne plus retrouver la lumière ravie,
Et dont le souvenir est fait de mon émoi.

Afin, s’il se pouvait, les revoir dans un songe,
Bien plus beaux qu’ils n’étaient en leurs jours révolus.
Ou que Dieu me rejoigne à ceux qui ne sont plus.
S’il veut que mon sommeil confiant se prolonge !