Page:Daudet - Souvenirs d’un homme de lettres, 1889.djvu/233

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

passés, ont été bâtis, assortis à la diable avec cette phrase audacieuse : « Bah ! le soir ça ne se verra pas. » On se couvre de poudre de riz, de faux bijoux, de dentelles menteuses : « Bah ! le soir ça ne se verra pas… » Les rideaux n’ont plus de couleur, les meubles s’éraillent, les tapis s’effrangent. « Bah ! le soir… » Et c’est comme cela qu’on peut donner des fêtes et qu’on a la gloire, à trois heures du matin, de voir