Page:Daudet - Théâtre, Lemerre, 1889.djvu/225

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louise, impatientée, très haut.

Mes croquettes, là !… mes croquettes qui sont sur le feu, si elles brûlent.

madame jourdeuil.

C’est bon, c’est bon, je m’en charge.

franqueyrol.

Je crois bien, que nous nous en chargeons… Merci ! laisser brûler des croquettes.

louise.

Alors, je puis m’en aller tranquille.

madame jourdeuil.

Oui, oui.

louise, revenant.

Ah ! tu sais, maman, défense de regarder dans le buffet.

madame jourdeuil

Mais va-t’en donc !

louise.

C’est là qu’est la surprise. (Elle se sauve en riant.)


Scène III.


FRANQUEYROL, MADAME JOURDEUIL.


franqueyrol.

C’est joli, du rire de seize ans… on dirait qu’on secoue des perles.