Page:Daveluy - Michel et Josephte dans la tourmente, paru dans Oiseau Bleu, 1938-1939.djvu/15

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me tous les vrais patriotes.

Il prit les mains de Josephte et la força de le regarder. Ses yeux étaient pleins de reproches et d’un peu de honte.

— Josephte, dit-il, je ne te comprends plus. Tu m’as dit souvent que tu étais aussi bonne patriote que moi… Est-ce que je pleure, moi ? Crois-tu pourtant que je ne vois pas constamment M. Olivier devant moi avec ses grands yeux suppliants, mais sans larmes, va lui aussi, Josephte…


Un homme se tenait, en effet, à deux pas et les regardait un peu ahuri.

— Je le sais, Michel, c’est bien vilain de montrer ainsi son chagrin… Mais une petite