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LE BARON DE SAINT CASTIN

(6) P. 156. Ce Beauchesne est connu surtout par ses mémoires qu’a publiés Le Sage, l’auteur de Gil Blas. Hâbleur sans pareil, il s’attribue des aventures mirifiques. Il semble avéré, toutefois, qu’il assistait au siège de Port-Royal et qu’à cette occasion, il s’engagea dans l’équipage de Morpain.

Dans un passage de ses mémoires, il affirme qu’il était devenu lieutenant de Saint-Castin en Acadie, ce qui est faux, mais donne une idée de la célébrité de notre baron, puisque Beauchesne se dit son lieutenant afin de hausser son propre prestige.

Ailleurs, Beauchesne décrit Bernard-Anselme de Saint-Castin : « Il poussait la bravoure jusqu’à la témérité, aussi estoit-il estimé de tout le monde et regardé comme un officier fort utile à la France. Il joignoit à sa valeur toute la probité d’un honnête homme avec un mérite singulier. Il se faisoit, ainsi que moi, un plaisir d’être toujours habillé en sauvage ». (Sur Beauchesne, voir Aegidius Fauteux, les Cahiers des Dix, No 2)

(7) P. 157. La Roncière, Hist. de la Marine fr., 6, 522.

(8) P. 158. Voici un extrait du récit de Diéreville : Les Anglais ont attaqué, puis ont retraité, mais on sait qu’ils reviendront. Subercase travaille activement aux retranchements. Un corsaire de Saint-Domingue apporte des vivres et amène deux prises anglaises. De retour, le 31, les Anglais tentent le passage de l’île aux Cochons. « Le sieur de Saint-Castin, qui était de garde de ce côté, avec 60 habitants ou sauvages, fit faire un grand feu sur les premiers débarqués ; mais craignant d’être coupé, il se retira toujours combattant, de ruisseau en ruisseau. Il les arrêta même longtemps à une habitation, où il leur tua et blessa beaucoup de gens ; ensuite, il fit retraite suivant l’ordre qu’il avait de ne rien engager, et vint joindre le gros des habitants et des Sauvages, qui étaient résolus de disputer aux ennemis le passage du ruisseau du Moulin. Le sieur de Subercase s’y rendit avec cent hommes tirés de la garnison, et fit, en peu de temps, faire des retranchements capables d’arrêter 2 000 hommes. Les ennemis n’avancèrent point » (120). C’est alors que la Boularderie s’avance, avec Saint-Castin et Saillans (121).

(9) P. 159. Archives, C11 D6 fo 101 et 102.

(10) P. 160. Ibid, fo 56.

(11) P. 161. Arch. d’Ottawa, Rapp. 1899, p. 396, 397, 407, 408.

(12) P. 163. Ibid., Lauvrière, 396, et I, 150.

(13) P. 163. Nova Francia, juillet 1931.

(14) P. 165. Gosselin, l’Église du Canada depuis Mgr de Laval, I, 267.

(15) P. 165. Arch. de Québec, Rapp. 1922-1923. p. 47. Ce document assigne au voyage de Saint-Castin et de Livingstone des motifs qui ne sont pas les véritables.

(16) P. 168. Garneau. I, 473.

(17) P. 170. Le 24 déc. 1710, le ministre écrivait à M. de Beauharnais : Depuis qu’il a appris la perte de l’Acadie, il pense continuellement aux moyens de la reprendre avant que les Anglais y soient solidement établis. Il ne voit que le seul moyen d’une entreprise organisée au Canada et