Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/107

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de ce temeraire grec, qui voulut faire un christianisme de sa façon, et coudre des fables à la verité, en meslant ses pensées dans celles de Dieu : il ne se contenta pas des anciennes richesses de la theologie ; il en chercha de nouvelles par des distillations curieuses : il souffla aussi malheureusement que ces pauvres alchimistes, qui courent apres des tresors, et n' attrapent que de la fumée. L' esprit qui le devoit vivifier, fut celuy qui le tua, et il fut fou par trop de raison. Que luy servit la lumiere qu' à le rendre aveugle ? Que gagna-t-il de sortir de la region des tenebres, et