Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/142

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ni de nos offrandes : car que luy pouvons-nous presenter qui ne soit à luy ? Que luy pouvons-nous dire qui luy soit nouveau, et qu' il ne sçache mieux que nous ? Il n' a que faire de nostre rapport, pour estre instruit de l' estat des choses inferieures. Il se peut passer fort aisément de nostre rhetorique, et de nostre genre demonstratif ; de la force et de la subtilité de nostre esprit ; des ornemens et de la pompe de nos paroles. Bien davantage. Il desire quelquefois la defaillance et la privation de tout cela ; afin que par ce volontaire aneantissement, nous rendions hommage à la souveraineté de son estre ;