Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

n' ont rien de Hierusalem et de Sion ; rien du tabernacle et du sanctuaire. N' est-ce pas se moquer de l' ancien des jours, de le vouloir faire parler à la mode ; de luy apprendre le jargon des cercles et des cabinets ; de luy faire dire, quand il nous plaist, nostre ajuster , nostre esplucher , nostre se piquer de parfait, et se piquer de perfection , nostre de belle hauteur et de haut en bas ? Nous voudrions qu' il se servist aussi souvent que nous, de nos lumieres et de nos veuës, que nous employons à toutes occasions et à tous usages. Nous voudrions que le terrible, le tres-haut, et le tres-fort, que le dieu des armées, et le souverain des