Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/211

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de Dieu, par quelque organe qu' elle sortist, l' empeschoit de juger des predicateurs avec liberté : il supportoit beaucoup de choses qu' il n' approuvoit pas, et comme il ne refusoit jamais ses loüanges au merite, il donnoit volontiers son silence à ce qui ne meritoit pas d' estre loüé. Il eust bien voulu demeurer dans les mesmes termes : mais il falut contenter la compagnie, et les violentes interrogations que nous luy fismes à diverses fois, tirerent de sa bouche ces responses que je mis par ordre le lendemain. Elles peuvent tenir lieu de commentaire, sur quelques endroits du livre, assez remarquables et assez beaux : mais