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Socrate


moins il ne me souvient point de l’avoir veu, si ce n’est à la verité dans les Livres du Pere * * *, qui sont tous pleins de Prodiges, aussi bien que d’Augures & d’Auspices, d’Orages & de Tempestes. il ne se despouïlle jamais dans ses Livres, de cette pompe de langage, & de ces termes illustres (ainsi les appelloit-il). on les y trouve sans les y chercher : et c’est ce qui obligea un grand Prince à dire de luy, que pour un Prestre de la Religion Chrestienne, il usoit un peu trop souvent d’Auspices et de Prodiges ; & que dans ses œuvres il n’y avoit gueres moins d’Orages que