Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/311

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
271
Chrestien.


peller sa Bibliotheque, s’il vouloit donner au choix le nom qui se donne à la multitude. Il n’y a que de bons et de saints Livres en cette Galerie, & Socrate n’ayant plus de commerce qu’avec ces derniers, les visitoit d’ordinaire le matin, apres avoir fait ses prieres dans une Chapelle proche de là.

Durant ce temps privilegié, dont il ne faisoit part à personne, il s’entretenoit avec les Prophetes & les Apostres ; avec les Peres Grecs et Latins. Il s’adressoit tantost à l’un & tantost à l’autre ; estans tous ouverts sur de grands Pupitres de sapin, verni d’un verd extremement vif, la plus-