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Socrate


& le plus religieux historien de Rome me le diroit, que des gens eussent triomphé, autant de fois qu’ils furent battus ; qu’une cause si souvent perduë, eust tousjours esté suyvie. Au moins me semble-t-il que ce n’est pas bien le droit chemin, pour arriver à l’empire, et que d’ordinaire on se sert de tout autre moyen, pour obtenir le triomphe. Ce n’est pas la coustume des choses du monde, que les bons succes ne servent de rien ; que la victoire soit decreditée, et que le gain aille au malheureux.

Nous voyons pourtant icy cét evenement irregulier, et di-