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bienfait de l’instruction, d’une manière assez peu onéreuse, à un grand nombre d’enfants. D’après les Tableaux de Rouen, sortes d’Annuaires publiés avant 1789, il y avait dans cette ville, 41 Maîtres écrivains jurés et vérificateurs d’écriture, entre 1774 et 1779. A la même époque, et en dehors du collége, on comptait de 12 à 14 ecclésiastiques, maîtres de pension.

On remarquait, parmi eux,en 1779, l’abbé Stuart, qui prétendait descendre de la maison royale de ce nom, et dont la famille s’était retirée en France avec le Prétendant (1).

Les Statuts et règlements de la communauté des Maîtres écrivains furent homologués au bailliage de Rouen le 24 juillet 1681, et confirmés par lettres patentes du Conseil d’Etat du Roi, du mois de décembre 1711, enregistrées au Parlement le 17 février 1712.

C’est ce document, imprimé à Rouen, chez la veuve Jore, en 1742, que nous réimprimons d’après l’exemplaire conservé aux Archives de la Chambre de commerce de Rouen, qui nous a été obligeamment communiqué par M. Templer, secrétaire-archiviste.

Nous nous contenterons de mentionner deux pièces qui ont été annexées à ces Statuts et comprises sous la même reliure, à savoir un Arrêt du Parlement rendu entre les Maîtres et les gardes écrivains de la ville de Rouen et Maîtres Adrien De la Marc et Nicolas Mallet, prêtres de cette ville, du 24 janvier 1716, arrêt qui ordonne que les statuts obtenus par les Maîtres écrivains

(1) Archives de la Seine-Inf., C. 80.