Page:De Caraman-Chimay Borghese - Belges et Africains, 1916.djvu/50

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Ici se trouvait l’ivoire fossile ; là, sous le sol du Katanga, le cuivre et le fer ; ailleurs l’or, l’étain, la houille et le plomb.

En 1910, le caoutchouc seul rapportait environ 51 millions, les noix et l’huile de palmes quatre millions et demi, l’or deux millions et demi, la gomme copal un million et demi, l’ivoire six millions. Seul l’ivoire, dont les arrivages avaient fait d’Anvers le premier marché d’ivoire du monde, doit tendre à diminuer.

En 1910 également, le commerce général du Congo atteignait plus de 95 millions pour les exportations, près de 44 millions pour les importations.

Mais aux premiers gestes de l’avidité trop hâtée de saisir, les Belges eurent le mérite de savoir substituer ceux de la réflexion qui prévoit, ménage, entretient, améliore. Volontairement ils diminuèrent le rapport actuel de leur colonie, pour s’assurer dans l’avenir un rendement sûr et progressif.

À qui arrachait fut imposé de planter dans une mesure correspondante ; à qui coupait, d’inciser seulement. De nouvelles essences furent in-