Page:De Pisan - Œuvres poétiques, tome 1.djvu/185

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Qui n’assowage,[1]
Ains deheberge
De son heberge[2]
Toy qui sanz barge,
Comme en mer large,[3]
Vas flotant par telle faintise.

Mais ou passage,
Ou le péage
Devons de gage,
En l’eritage
Du monde ombrage[4]
Y a ymage
De fausse targe,
D’amour fainte et fausse cointise.

Si conclus qu’en ta closture,
Vraye non pas couverture,
On ne doit avoir roupture
A vie très doulcereuse,
Et qui en fait sa pousture
Jusqu’il soit en sepulture[5]
Il puet bien la pourtraiture
Porter de paix laüreuse.

Car avec lui par jointure
L’a a très forte cousture

  1. 237 A2 ajoute De nul malage
  2. — 239 B1 ajoute Met et en servage
  3. — 241 omis dans B1
  4. — 247 à 250 B1 :
    Du monde targe
    De faulz ymage
    Y a qui charge
    D’avoir fausse et fainte cointise.
  5. — 256 A1 Jusque il